About the Book
2 questions :
La première
- Que dire ? Si ce n'est répéter, répéter encore et encore, répéter pour refaire, et prendre un moment,
un moment seulement pour oublier ! Mais oublier quoi ?
Alors se rappeler et recommencer vraiment. Faire ce qu'on avait oublié de faire et se laisser aller aux goûts des autres.
D'ailleurs, oublier ce que l'on faisait pour le refaire autrement.
Oublier ce que l'on ne savait déjà que trop, mais toujours le répéter encore et encore, le redire à chaque fois,
à chaque fois, le recommencer pour jouer à de nouveaux commencements, même s'il y avait le risque de se rater d'un prochain
rendez-vous.
La seconde
- Quoi ne pas dire ? Quand "le dit" s'excuse de ses absences de mots, mais peut-être parce que, faute de verbe,
ils avaient beaucoup à dire avec leurs mains ?
Alors, pourquoi ce cri quand il ne restait plus que ça et des mains pour les hurler ? Un cri qui impose, mais qui,
par la différence de point de vue, devenait inaudible, invisible !
Un film sans le son, muet comme une carpe, et pour ne pas l'étendre par-dessus les toits,
le rendre toujours un peu moins bruyant, apprendre dans l'ombre des mots, des noms, des choses, des rires aussi,
pour se mêler au bruit du monde.
Éh oui ! Écrire, toujours écrire avec des "on-dit", des mots portés, des plaisanteries, et cela dans le silence partagé d'un
regard.
Mais
dans ce vacarme, c'était bien au fin fond d'une poubelle que ça se finira, en chiffonnade si on ne fait pas attention,
et pour ne pas déranger les mots, des fois, il fallait s'attarder à leurs différences, à leurs guerres ou seulement à leurs passions...
Et de ça, je n'ai pas eu le
choix.
La première
- Que dire ? Si ce n'est répéter, répéter encore et encore, répéter pour refaire, et prendre un moment,
un moment seulement pour oublier ! Mais oublier quoi ?
Alors se rappeler et recommencer vraiment. Faire ce qu'on avait oublié de faire et se laisser aller aux goûts des autres.
D'ailleurs, oublier ce que l'on faisait pour le refaire autrement.
Oublier ce que l'on ne savait déjà que trop, mais toujours le répéter encore et encore, le redire à chaque fois,
à chaque fois, le recommencer pour jouer à de nouveaux commencements, même s'il y avait le risque de se rater d'un prochain
rendez-vous.
La seconde
- Quoi ne pas dire ? Quand "le dit" s'excuse de ses absences de mots, mais peut-être parce que, faute de verbe,
ils avaient beaucoup à dire avec leurs mains ?
Alors, pourquoi ce cri quand il ne restait plus que ça et des mains pour les hurler ? Un cri qui impose, mais qui,
par la différence de point de vue, devenait inaudible, invisible !
Un film sans le son, muet comme une carpe, et pour ne pas l'étendre par-dessus les toits,
le rendre toujours un peu moins bruyant, apprendre dans l'ombre des mots, des noms, des choses, des rires aussi,
pour se mêler au bruit du monde.
Éh oui ! Écrire, toujours écrire avec des "on-dit", des mots portés, des plaisanteries, et cela dans le silence partagé d'un
regard.
Mais
dans ce vacarme, c'était bien au fin fond d'une poubelle que ça se finira, en chiffonnade si on ne fait pas attention,
et pour ne pas déranger les mots, des fois, il fallait s'attarder à leurs différences, à leurs guerres ou seulement à leurs passions...
Et de ça, je n'ai pas eu le
choix.
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